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Foire aux Questions

Les éditions Méhari sont basées sur le modèle communautaire type « crowdfunding », ou financement par la foule (financement participatif). Le développement constant des réseaux sociaux permet d’envisager à l’éditeur de nouvelles manières de promouvoir la littérature en ne tombant pas dans le prisme « je ne vous publie pas parce que vous n’êtes pas connu ».

 

1. Pourquoi devenir Méhariste ?

2. Qu’y gagne-t-on ?

3. Que comprend le budget nécessaire à chaque projet ?

4. Comment miser ?

5. Puis-je modifier mon investissement sur un projet ou le déplacer vers un autre ?

6. Y a-t-il une mise maximale ?

7. Que se passe-t-il si un projet n’atteint pas son objectif ?

8. Puis-je investir dans un livre qui a déjà atteint son objectif ?

9. Le système de paiement en ligne est-il sécurisé ?

10. Pourquoi les objectifs à atteindre sont-ils (presque) tous différents ?

11. Qu’entend-on par gains d’un livre ?

12. Chaque projet sera-t-il rentable pour le Méhariste ?

13. A partir de quand le Méhariste touche-t-il ses revenus ?

14. Pendant combien d’années le Méhariste percevra-t-il ses revenus liés au projet qu’il a soutenu ?

15. Comment cela se passe-t-il en cas de réimpression ?

16. Comment se déroule la sélection des manuscrits ?

17. Quel est le pourcentage de droits d’auteur ? L’auteur perçoit-il un à-valoir ?

18. Combien de temps faut-il pour réunir la somme nécessaire à la publication ?

19. Comment l’auteur et les Méharistes sont-ils tenus au courant de l’évolution des ventes ?

20. Quels sont les atouts de cette maison d’édition par rapport à d’autres ?

21. Combien de livres seront publiés chaque année par Méhari ?


 

1. Pourquoi devenir Méhariste ?

 

  Les raisons sont multiples : aider un auteur à se lancer, par passion, par intérêt pour le monde du livre, pour soutenir un projet qui a des chances de devenir un « best-seller », ou, plus terre-à-terre mais tout aussi louable, pour gagner de l’argent. D’autre part, rares sont ceux qui peuvent participer de près ou de loin à une aventure éditoriale, ce qui est le cas pour tous les Méharistes, quelle que soit la hauteur de leur soutien.

 

2. Qu’y gagne-t-on ?

 

  Le Méhariste voit son nom imprimé dans le livre, reçoit un exemplaire dédicacé, et perçoit un pourcentage important sur les ventes, pourcentage qui varie selon les projets et les canaux de ventes. Au minimum, un Méhariste obtient un rapport de 25% à condition que le tirage se vende dans son intégralité, ce qui est plus qu’envisageable car l’éditeur se veut prudent et peut se baser sur une forte expérience de plus de quinze ans. Bien sûr, un succès ne peut être garanti.

 

3. Que comprend le budget nécessaire à chaque projet ?

 

  Pour chaque projet, les données financières sont dévoilées en toute transparence. Le budget comprend l’impression, le travail du graphiste, la communication et la promotion, les frais de transport et d’entreposage et, bien sûr, les droits d’auteur.

 

4. Comment miser ?

 

  Sur les pages de présentation des projets, le Méhariste peut « ajouter au panier » tel ou tel projet, compléter un formulaire et envoyer directement son investissement via un moyen de paiement sécurisé. Attention, dès qu’un projet atteint son objectif, il n’est plus possible de miser sur ce dernier. Il ne faut donc pas attendre trop longtemps pour soutenir un auteur.

 

5. Puis-je modifier mon investissement sur un projet ou le déplacer vers un autre ?

 

  Oui, c’est évidemment possible. En ce cas, un courriel à contact@editions-mehari.com suffit en n’oubliant pas de bien spécifier la demande.


6. Y a-t-il une mise maximale
?

 

  Non, il n’y a pas de mise maximale. Certains livres pourraient compter 300 Méharistes, d’autres 100, d’autres encore 20, et même, dans le cas extrême, un seul. Il est bien entendu que l’auteur ne peut être son propre Méhariste. Au plus le nombre de Méharistes est élevé, au plus le livre a des chances de « faire le buzz » et de bien se vendre. Il est donc dans l’intérêt de l’auteur d’avoir à ses côtés un grand nombre de Méharistes.

 

7. Que se passe-t-il si un projet n’atteint pas son objectif ?

 

  Le délai pour atteindre l’objectif est fixé à une année. Si celui-ci n’a pas été atteint mais approche ou dépasse les 80%, on en débat tous ensemble (éditeur, auteur, méharistes) et l’on peut décider de le prolonger de six mois. Si, après ce dernier délai le budget n’est toujours pas atteint, l’éditeur procède au remboursement des Méharistes (ceux-ci peuvent toujours déplacer leur investissement sur un autre projet) et au retrait du projet.

 

8. Puis-je investir dans un livre qui a déjà atteint son objectif ?

 

  Non, c’est impossible. Dès le budget bouclé, le projet part chez l’imprimeur et la vie du livre débute. Ceci dit, ce ne sont pas les projets qui manquent…

 

9. Le système de paiement en ligne est-il sécurisé ?

 

  Oui, le paiement par carte bénéficie d’une sécurité maximale.

 

10. Pourquoi les objectifs à atteindre sont-ils (presque) tous différents ?

 

  L’éditeur procède toujours au cas par cas et, bien sûr, un projet n’est pas l’autre. Pagination, choix du papier, potentiel commercial, notoriété de l’auteur, format, date de sortie, tout diffère à chaque fois.

 

11. Qu’entend-on par gains d’un livre ?

 

  L’éditeur reçoit 40% du prix de vente hors taxes de son diffuseur/distributeur. De ces 40%, 80% reviennent aux Méharistes. Attention, il faut toujours tenir compte des retours, car le libraire possède effectivement une faculté de retour. Les pourcentages diffèrent également pour les ventes réalisées dans les salons, festivals et foires, et pour le numérique.

12. Chaque projet sera-t-il rentable pour le Méhariste ?

 

  Non, mais pour répondre à cette question, il faut nuancer. Dès la sortie du livre, le Méhariste est sûr de pouvoir compter sur un remboursement partiel de l’investissement consenti. Le seuil de rentabilité est à chaque fois fixé dans les données financières du projet. D’autre part, chaque mois, le Méhariste est tenu au courant de l’ensemble des ventes de tous les livres en catalogue ! Nous travaillons en parfaite transparence. Nous jugeons que, en restant prudents par des tirages non exagérés, les pertes éventuelles seront réduites pour les Méharistes et la majorité des projets publiés atteindront au moins leur seuil de rentabilité, et ce dès la première année de commercialisation. Bien sûr, un best-seller avec adaptation cinématographique est toujours possible. En ce cas, ce serait une très belle opération financière pour le Méhariste concerné.

 

13. À partir de quand le Méhariste touche-t-il ses revenus ?

 

  Un livre placé en librairie n’est pas un livre vendu ! C’est pourquoi, il faut un délai pour différencier les ventes réelles des ventes fictives. Le Méhariste perçoit donc ses premiers versements à partir de six mois après la mise en vente du livre.

 

14. Pendant combien d’années le Méhariste percevra-t-il ses revenus liés au projet qu’il a soutenu ?

 

  Tant que l’ouvrage est en stock, donc disponible en catalogue, pour la version papier. Quant au numérique, c’est sans limite !

 

15. Comment cela se passe-t-il en cas de réimpression ?

 

  En cas de demande importante, un code d’alerte parvient à l’éditeur qui, aussitôt, lance un message sur le site stipulant qu’une réimpression s’avère nécessaire. Bien sûr, les Méharistes ayant soutenu le premier tirage ont droit de préemption, mais d’autres Méharistes pourraient dès lors profiter de l’aubaine.

 

16. Comment se déroule la sélection des manuscrits ?

 

  En fonction des collections, de la qualité littéraire, du sujet ou de l’histoire, l’éditeur décide de contacter tel ou tel auteur. Comme pour toute maison d’édition, il y a aura peu d’élus par rapport à l’arrivage massif de manuscrits, mais c’est la règle et tout candidat auteur ne la connaît que trop bien. 

17. Quel est le pourcentage de droits d’auteur ? L’auteur perçoit-il un à-valoir ?

 

  10% pour les ouvrages en grand format, ce qui est la norme actuelle. Oui, l’auteur perçoit un à-valoir correspondant à 50% de l’ensemble de ses droits sur le premier tirage. Là encore, cette pratique est vraiment exceptionnelle car le règlement d’à-valoir ne concerne en général que les auteurs confirmés. D’autre part, l’article publié sur Actu-Livres (http://actu-livres.skynetblogs.be) le 4 juillet 2012 dévoile une dure réalité :

 

« Pour la majorité des candidats auteurs, le monde de l'édition représente le rêve absolu, la quête du Graal. Voir son texte, son manuscrit, publié, relié, distribué dans les librairies, lu et, de préférence, apprécié voire reconnu par la caste des écrivains confirmés, ou celle des éditeurs et autres journalistes, quoi de plus merveilleux ?

 

Mais voilà, la réalité ou mon côté pragmatique m'impose de rappeler quelques constats bien décevants :

 

1. Environ sept auteurs sur dix se déclarent satisfaits des relations qu'ils entretiennent avec leurs éditeurs. Bouteille à moitié pleine. Cela signifie clairement que trois auteurs sur dix se montrent insatisfaits. Bouteille à moitié vide.

 

2. Un éditeur sur deux ne paie pas les droits d'auteur, et cela malgré la signature d'un contrat d'édition en bonne et due forme.

 

3. Trois auteurs sur dix, une fois encore, ne sont pas avertis de la mise au pilon de leur livre, malgré l'obligation légale de l'éditeur de prévenir l'auteur et de lui proposer un rachat du stock au prix du papier.

 

4. Un auteur sur deux ne perçoit jamais de droits pour une adaptation audiovisuelle.

 

5. Un auteur sur trois n'est pas averti en cas de réimpression.

 

6. Un auteur sur quatre a connaissance de la parution de son livre à l'étranger sans en avoir été informé par l'éditeur.

 

Ces chiffres, je ne les ai pas inventés. Ils émanent d'une enquête de la SCAM, réalisée auprès de 3 000 auteurs. A mon sens, ils révèlent une situation dont les candidats auteurs, auteurs débutants voire confirmés devraient tenir compte.

 

L'arrivée du numérique n'a pas arrangé les choses. L'absence de stock physique empêche tout contrôle. Les éditeurs peu scrupuleux se gavent littéralement.

 

Attention, ces statistiques ne démontrent pas la malhonnêteté des éditeurs. La plupart, indépendants, sont étranglés par les méfaits de la crise et leurs difficultés financières placent l'auteur en bout de chaîne. Après avoir payé l'Etat, les banques, les charges de toutes sortes, l'imprimeur, le graphiste, et j'en passe, l'auteur reste sur le carreau. »

 

18. Combien de temps faut-il pour réunir la somme nécessaire à la publication ?

 

  Difficile à dire. Cela peut aller très vite, comme prendre plusieurs mois.

 

19. Comment l’auteur et les Méharistes sont-ils tenus au courant de l’évolution des ventes ?

 

  Chaque mois, un décompte détaillé est envoyé à chaque Méhariste, ainsi qu’à chaque auteur. Une façon de travailler tout à fait novatrice, car le secteur de l’édition est en général très… très opaque…
 

20. Quels sont les atouts de cette maison d’édition par rapport à d’autres ?

 

  Tout d’abord l’expérience exceptionnelle de l’équipe éditoriale, ainsi que tous les collaborateurs(trices) : attachées de presse, diffuseur/distributeur, graphiste qui jouissent d’une grande renommée auprès des journalistes et des librairies de tous niveaux.

 

21. Combien de livres seront publiés chaque année par Méhari ?

 

  Là encore, il est difficile de répondre précisément car cela dépend du financement des projets. À moyen terme (trois ans), 80 titres par an (20 grands formats et 60 poches) nous semble un objectif sensé.