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Deux précisions importantes !

Suite à des demandes bien légitimes, je me dois d'expliquer au public deux décisions lourdes de sens :

1. Les éditions Méhari ne vendront pas de livres en ligne ! Pour l'achat de livres, il existe un commerce dénommé "librairie", où tous nos livres sont d'ores et déjà disponibles.

Le seul endroit où nous nous autorisons à vendre des ouvrages en direct, ce sera dans les différents salons du livre auxquels nous participerons.

Notre volonté première, en tant que maison d'édition, est de collaborer activement avec les libraires, de leur permettre de réaffirmer leur prédominance en matière de conseil, de vente de livres, mais aussi d'animations autour du livre.

2. Ne cherchez pas à acheter nos livres-papier sur Amazon. Là encore, il s'agit d'œuvrer pour celles et ceux qui ont investi en temps, en argent, brûlant de passion pour la lecture et l'écriture, à savoir les libraires. Or, la première librairie de France - Amazon - n'en est pas une !

Et si un jour, les cadres d'Amazon décident de vendre des ouvrages griffés "Méhari", bien leur en fasse... MAIS, à NOS conditions et non aux leurs !



J'ose espérer que vous comprendrez notre motivation, et même si "Amazon, c'est tellement facile et rapide", réfléchissez bien aux conséquences, et à ce jour prochain où il n'y aura plus que le géant de Seattle pour vous dire ce qu'il faut acheter et, une fois débarrassé de toute concurrence, à quel prix !

 


Notre politique générale

 

Les éditions Méhari sont ouvertes à tous types d’auteurs. Nous ne ferons aucune différence, d’un point de vue purement relationnel, entre un auteur inconnu et une star de l’écrit. Bien sûr, d’un point de vue économique, les tirages varieront aussi en fonction de la notoriété de chacun d’eux.

 

Nous privilégierons le bon vieux livre papier, car notre sensibilité nous pousse à croire encore et toujours à l’avenir de celui-ci. Cela dit, les éditions Méhari rendront leur catalogue disponible en version numérique, via un partenaire spécialisé (à chacun son métier).

 

Nous croyons également à l’intérêt de publier au format poche. Comme le souligne Marc Varence sur Actu-Livres, la période de crise favorise l’émergence du poche, et pas forcément au détriment du grand format.

 

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes : de 80 millions d’exemplaires vendus en 1990 pour un chiffre d’affaires de 190 millions d’euros, on passe, quinze années plus tard, à 130 millions d’exemplaires vendus pour 391 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le double ! Le pouvoir d’achat en baisse des Français en est certes la raison principale. Il y a d’autres facteurs qui entrent en ligne de compte :

- la génération des 20-40 ans a été élevée au poche et cela commence dès l’école ( lectures scolaires obligatoires ),

- le livre de poche possède un format uniforme suivant la collection à laquelle il appartient,

- l’effet « collection » pour les amateurs de genres bien précis,

- la possibilité de trouver en permanence les titres même plus anciens car le poche – au contraire du grand format – ne souffre pas de la disparition rapide des rayons,

- le poche règne en maître sur les genres jugés moins nobles : le roman policier, la SF, le manga, le roman sentimental ( Harlequin ), le roman d’aventures ou encore la fantasy.

 

Bref, le poche, c’est un peu une seconde vie pour le grand format, un prolongement de son succès. »

 

Après mûre réflexion, les éditions Méhari ont décidé de ne pas fournir en direct la librairie géante en ligne Amazon. Cette décision se fonde sur un double constat. Tout d’abord, Amazon n’ayant aucun point de vente physique, peut se permettre des pratiques qui mettent à mal la librairie traditionnelle, et cela, il n’en est pas question. Si Amazon se dit libraire (même en ligne), ladite société n’a qu’à s’adresser à notre diffuseur et recevoir une remise de… libraire !

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le refus de livrer directement Amazon, ne pourra avoir qu’une
incidence bénéfique sur notre chiffre d’affaires. Sachant que le monde du livre est un microcosme où tous les acteurs se côtoient, cette décision poussera immanquablement les libraires traditionnels à promouvoir davantage notre catalogue. CQFD

 

Les éditions Méhari publieront essentiellement de la littérature-plaisir (tous types de romans, récits, recueils de nouvelles), ainsi que des essais et documents. La jeunesse sera également à l'honneur, destinée principalement aux "jeunes ados". 

Pas de poésie, ni de contes, ni de bande dessinée, ni autres ouvrages de cuisine, de sport, de tourisme, etc. Il est donc inutile d’envoyer des manuscrits n’entrant pas dans le cadre de nos collections, ceux-ci, même excellents, seront refusés.

 

D’autre part, il n’est point question d’édition à compte d’auteur chez Méhari, mais bien d’édition participative, faisant appel au public. De plus, au contraire des maisons d’édition à compte d’auteur qui acceptent tous les manuscrits tels quels sans aucun critère de qualité, les éditions Méhari  sélectionnent les textes les plus prometteurs, ou du moins ceux jugés comme tels. Bien sûr, la qualité de l’un n’est pas la qualité de l’autre et le refus d’un manuscrit ne signifie pas forcément que celui-ci est de piètre qualité, mais qu’il ne convient tout simplement pas pour le catalogue des éditions Méhari.

 

En conclusion, les éditions Méhari sont avant tout une caravane de Méhara qui nous conduira tous ensemble au firmament du monde des lettres…