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Pourquoi "Méhari" ?

Un Méhari, en arabe, signifie « dromadaire ». Espèce de mammifère domestique, il n’est pas rare de l’appeler « chameau ». Or, ce qui distingue le dromadaire de l’animal appelé « chameau », c’est le nombre de bosses : une pour le dromadaire, deux pour le chameau. Animal des déserts chauds d’Afrique, d’Australie et du Proche et Moyen Orient, le dromadaire est utilisé pour le transport d’hommes ou de matériel. Il fut aussi utilisé à des fins militaires, ses qualités de coureur étant exceptionnelles. Les dromadaires de course, plus légers que ceux de trait, peuvent courir jusqu’à 65 km/h. Ils sont donc aussi rapides que les chevaux évoluant en hippodromes.

 

Le méhari possède des qualités d’adaptation aux conditions climatiques extrêmes des régions désertiques. La bosse du dromadaire, amas de graisse blanchâtre, constitue une réserve d’énergie. En saison chaude, il peut se passer de boire pendant deux à trois semaines, pour quatre à cinq semaines en saison fraîche. Capable d’ingurgiter deux cents litres d’eau en à peine trois minutes, le dromadaire est le seul mammifère à accomplir une telle performance, sans le moindre danger. Il résiste également à la sous-alimentation imposée par son environnement, grâce à une plus grande rétention des particules solides dans ses pré-estomacs.

 

Le monde du livre étant un univers impitoyable, ultra-concurrentiel, nous voulions comme emblème un animal capable de résister à un environnement hostile. De plus, notre modèle économique se base sur l’appui d’une communauté, et quoi de plus représentatif qu’une caravane de méhara. Pour l’anecdote, et aussi nous conforter dans notre choix, il existe en Inde et au Kenya, des « camel-library », à savoir des dromadaires voués au transport de bibliothèques ambulantes, se déplaçant de village en village pour leur apporter le savoir et le plaisir de lecture…