(RSS)" href="/index.xml" /> Ensemble, partons à l'aventure éditoriale...

Ensemble, partons à l'aventure éditoriale...



Un livre… Que représente cet objet pourtant anodin aux yeux de certains ? Quelle valeur réelle lui attribuer ? Quelle puissance génère-t-il ? Pourquoi faut-il se battre pour le sauver ?

Quelle est votre réaction lorsque, au cours d’un déménagement, ou lors d’un rangement approfondi de votre lieu de vie, vous découvrez une caisse emplie de vieux bouquins datant de votre enfance ? Ces « bibliothèque rose » ou « verte », ces premières BD, ces livres illustrés qui vous ont émerveillé autrefois… La réponse est contenue dans la question. La larmichette à l’œil, vous seriez capable de vous y replonger aussitôt. Mais attention, que personne ne vous surprenne en train de dévorer un « Bob et Bobette » tout racorni, un bon vieux Pagnol, un Jules Verne, un Bob Morane ou pire… l’une de vos toutes premières lectures pour enfants de moins de six ans ! Et pourtant, que peut-il y avoir de répréhensible à rêver de nouveau, à réinventer des mondes que l’on croyait enfouis à jamais ? Et cette odeur caractéristique que, en cachette une fois encore, vous humez tendrement…

Vous pourriez classer les livres par époques successives de votre vie. Par tranches. « Tiens, c’est vrai, cette année-là, j’ai eu ma crise de boulimie pour tel auteur ! »

Rien n’est plus fort qu’un livre. Peu de films inspirés de livres en possèdent la force, la qualité, la capacité à emporter votre âme dans un monde qui vous est propre, créé de toutes pièces. Des exemples parmi d’autres ? J’ai lu « Shining, l’enfant-lumière » de Stephen King, « Papillon » d’Henri Charrière, ou «  Le client » de John Grisham, avant de voir les adaptations que l’on m’annonçait comme des chefs-d’œuvre. Cruelles déceptions. D’autres me citent l’adaptation de « Et si c’était vrai » (Marc Levy), jugée nullissime par rapport à l’ouvrage écrit. Les exemples sont nombreux.

Un livre, je me plais à l’emporter partout avec moi, à le triturer, à le maltraiter – c’est mon petit côté sadique –, à lire et relire des paragraphes que j’estime bien ficelés, à en parler autour de moi, à faire partager son apprentissage, à le ranger parmi ses congénères dévorés avant lui. Pas question de le jeter, il a fait partie de ma vie !

En fondant les éditions Méhari, je veux avant tout combattre à ses côtés. Car le livre papier se sent menacé. Pour cela, j’ai besoin de regrouper autour de moi une armée de lectrices, de lecteurs, d’amoureux des lettres, de ce bon vieux papier… et bien sûr d’auteurs.  J’ai besoin de vous toutes et tous. En devenant Méharistes, en permettant à cette maison de sortir de votre ordinateur pour s’installer dans les librairies, je pourrai être votre porte-parole et défendre notre passion commune.

Aussi, par cet article rédigé en quelques minutes, cet article… non, ce cri du cœur, je tiens à vous impliquer. Soutenez ces ouvrages, qu’ils soient en grand format ou en poche, en investissant, à partir de 10,00 €, et par ce geste, vous me ferez comprendre qu’il n’y a vraiment pas de honte à avoir face à l’émotion procurée par cette invention plus que magique…

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